Christine
C'était un jour ordinaire, le genre de journée où le rythme de la ville semble s'accélérer. Alors que je sortais de mon bureau pour prendre un déjeuner bien mérité, je l'ai aperçue pour la première fois. Elle marchait d'un pas rapide, ses escarpins claquant sur le pavé, et je me suis immédiatement arrêtée, captivée par sa silhouette élégante.
Son chemisier blanc impeccablement ajusté contrastait avec sa jupe noire, soulignant sa taille fine et sa démarche assurée. Elle portait un sac à dos, mais ce qui m'a vraiment frappée, c'était la robe d'avocat qu'elle tenait sous son bras, comme un symbole de sa détermination et de sa réussite. Ses cheveux blonds, brillants sous le soleil, flottaient légèrement derrière elle, et ses yeux bleus, bien que cachés derrière des lunettes de soleil, semblaient scintiller d'une énergie vive.
Je ne pouvais pas m'empêcher de la suivre, comme si une force invisible m'attirait vers elle. Chaque pas qu'elle faisait me rapprochait un peu plus de cette inconnue qui avait instantanément captivé mon attention. Je me suis glissée dans la foule, essayant de rester discrète, mais mon cœur battait la chamade.
Elle se dirigeait vers le tribunal, vers les hommes en costume qui l'attendaient, et je me suis demandé quel genre de femme elle était. Avait-elle conscience de l'effet qu'elle produisait sur les autres ? Je me suis surprise à imaginer des scénarios, à fantasmer sur ce qu'il se passerait si je l'abordais, si je lui parlais.
Alors qu'elle disparaissait dans l'entrée du bâtiment, je me suis arrêtée, le souffle court, réalisant que je venais de vivre un moment qui marquerait le début d'une obsession. Je savais que je devais la revoir, que je voulais en savoir plus sur elle. Cette rencontre fugace avait éveillé en moi un désir que je n'avais pas ressenti depuis longtemps.
_____
Quelques jours plus tard, le cœur battant, je me suis décidée à l'aborder. J'avais repéré Elsa à nouveau, assise sur un banc, plongée dans son téléphone. C'était l'occasion parfaite. Je m'approche d'elle, feignant de regarder ma montre, puis je lui demande l'heure. Elle lève les yeux, et nos regards se croisent. Un frisson d'excitation parcourt mon corps.
« Excusez-moi, est-ce que vous êtes avocate ? » lui demandai-je, ma voix légèrement tremblante.
« Oui, c'est bien ça, » répond-elle avec un sourire, ses yeux brillants d'intérêt. « Et vous ? »
Je prends une profonde inspiration, me présentant comme RRH pour une entreprise située à La Défense. Je lui explique que nous cherchons une avocate pour une affaire sensible, un projet qui pourrait l'intéresser. Je vois son regard s'illuminer, et je me sens de plus en plus à l'aise.
« Ça pourrait être une belle opportunité, » dis-je en essayant de garder un ton professionnel, même si mon cœur s'emballe à chaque mot prononcé. « Pourriez-vous me donner votre carte ? Je vous rappellerai pour en discuter plus en détail. »
Elle hésite un instant, puis sort sa carte de visite de son sac à dos. En me la tendant, nos doigts se frôlent, et je sens une étincelle passer entre nous. Je la prends avec soin, nos regards se maintenant un instant trop long pour être innocent.
« J'ai hâte d'en discuter avec vous, » dis-je, un sourire complice sur les lèvres.
« Moi aussi, » répond-elle, son sourire s'élargissant, trahissant une curiosité qui va au-delà du simple professionnel.
Nous échangeons quelques mots supplémentaires, et je sens que la connexion entre nous se renforce. Alors que je m'éloigne, je ne peux m'empêcher de penser à la prochaine fois où je pourrai la revoir, à la manière dont cette rencontre pourrait évoluer. Mon esprit est en ébullition, et je sais que je vais tout faire pour qu'elle ne soit pas la dernière.
___
Le jour J, je suis nerveuse, mais je fais de mon mieux pour rester professionnelle. À l'heure convenue, elle entre dans mon bureau, et je suis immédiatement frappée par sa présence. Elle porte une magnifique robe noire qui épouse parfaitement ses courbes, des escarpins qui accentuent la finesse de ses jambes, et des bas noirs qui ajoutent une touche de sophistication. Son allure est à la fois élégante et captivante.
« Bonjour, Elsa, » dis-je en lui souriant, l'invitant à s'asseoir en face de moi. Elle s'installe, et je ne peux m'empêcher de remarquer la façon dont elle ajuste sa robe, un geste à la fois délicat et révélateur de sa nervosité.
« Souhaitez-vous un café ? » lui demande-je, mais elle secoue la tête avec un sourire. « Non, merci, je préfère rester alerte. »
Je commence à lui parler de l'affaire pour laquelle je l'ai invitée. Au fur et à mesure que je développe les détails, je ne peux m'empêcher de la regarder dans les yeux. Ils sont d'un bleu profond, et je me perds un instant dans leur éclat. Ses sourcils se froncent légèrement lorsqu'elle réfléchit, et sa bouche, bien dessinée, s'illumine d'un sourire timide lorsque je lui pose des questions.
À travers notre conversation, je réalise que j'ai affaire à une femme non seulement belle, mais aussi incroyablement intelligente et professionnelle. Elle répond avec assurance, mais je perçois aussi une petite nervosité dans sa voix, une timidité qui la rend encore plus fascinante. Chaque mot qu'elle prononce me captive davantage, et je sens une connexion qui va au-delà du simple échange professionnel.
Alors que nous discutons, je me rends compte que cette rencontre est bien plus qu'une simple réunion d'affaires. C'est un moment où nos vies se croisent, et je ne peux m'empêcher de me demander ce que l'avenir nous réserve.
___
Trois mois après notre première rencontre, le jour du procès est enfin arrivé. Je me suis déplacée pour assister à la plaidoirie d'Elsa, et je suis impressionnée par sa passion et son engagement. Elle se tient là, confiante, défendant l'affaire avec une verve qui captive l'audience. Chaque mot qu'elle prononce résonne avec une force incroyable, et je ne peux m'empêcher de ressentir une fierté immense pour elle.
À la fin de la plaidoirie, je m'approche d'elle, et en lui serrant la main, je lui exprime mes félicitations. « C'était exceptionnel, Elsa. Vous avez vraiment brillé. » Elle sourit, ses yeux pétillants de satisfaction. C'est à ce moment-là que je lui propose de dîner ensemble dans une semaine. Elle hésite un instant avant de me répondre qu'elle est un peu prise, car elle doit sortir avec son mari chez des amis ce soir-là.
Je ne me décourage pas et lui propose une seconde date. À ma grande joie, elle accepte, et je sens une étincelle d'excitation à l'idée de la revoir. Entre-temps, nous avons eu l'occasion de nous croiser deux fois lors de nos pauses déjeuner. Ces moments sont précieux, car ils me permettent d'apprendre à la connaître davantage.
Au fil de nos discussions, elle me parle de son mariage. Elle semble heureuse, et je peux voir à quel point elle tient à son mari, qui est également avocat. Ils se sont rencontrés à l'âge de 16 ans, et elle me confie qu'il est son premier et son seul homme. Pourtant, elle admet que l'intensité de leur travail les empêche de vivre pleinement leur vie de couple. Il y a une certaine mélancolie dans sa voix, une prise de conscience que malgré l'amour qu'ils partagent, il y a des aspects de leur relation qui manquent de profondeur.
Un jour, alors que nous discutons, elle me demande si je suis mariée. Je prends une profonde inspiration avant de lui répondre. « Non, je préfère les femmes, » dis-je avec un sourire. Sa réaction est immédiate, un mélange de surprise et d'intérêt. Je vois dans ses yeux une curiosité qui me fait penser qu'elle n'est pas insensible à cette révélation.
Cette conversation marque un tournant dans notre relation. Je sens que nous avons franchi une étape, que notre connexion devient plus profonde. Je suis impatiente de découvrir où cela nous mènera, tout en étant consciente des complexités qui entourent nos vies respectives.
___
la semaine passe et je me retrouve devant le restaurant où j'ai invitée Elsa. Elle arrive à l'heure, très bien habillée, dans une magnifique robe bleue. Je lui sers la main et je lui demande d e me suivre jusqu'à la table.
Assise à la table, l'ambiance est à la fois détendue et chargée d'une tension palpable. Les rires et les conversations des autres clients s'estompent alors que je me concentre sur Elsa, ses yeux bleus pétillants d'intelligence et de curiosité. Nous parlons de nos carrières respectives, de la pression du travail, et je me sens de plus en plus à l'aise avec elle.
Tout en discutant, je me laisse aller à un petit jeu sous la table, mes pieds glissant doucement dans mes escarpins. Je ne peux m'empêcher de jouer avec mes chaussures, un geste nerveux qui me permet de canaliser l'excitation qui monte en moi. Soudain, sans vraiment y penser, je frôle sa jambe avec la pointe de mon pied. Un contact léger, presque imperceptible, mais qui semble suspendre le temps.
Je me retire immédiatement, réalisant ce que je viens de faire. Mon cœur s'emballe, et je jette un coup d'œil furtif vers elle. Elsa, visiblement troublée, détourne légèrement le regard, ses joues s'empourprant d'une teinte délicate. Un silence s'installe entre nous, chargé de non-dits et de possibilités.
« Désolée, je… » je commence, ma voix un peu plus basse, mais elle lève les yeux vers moi, un mélange de surprise et d'intrigue dans son regard.
« Ce n'est rien, » répond-elle, un sourire timide se dessinant sur ses lèvres. « C'est juste… inattendu. »
Je sens une chaleur envahir ma poitrine, et je me demande si elle ressent la même chose que moi. La conversation reprend, mais l'atmosphère a changé. Chaque mot, chaque geste semble chargé de sens, et je ne peux m'empêcher de me demander jusqu'où cette connexion pourrait nous mener.
Alors que nous continuons à parler, je me surprends à vouloir briser cette barrière invisible qui nous sépare, à explorer ce que ce moment pourrait signifier pour nous deux.
Son chemisier blanc impeccablement ajusté contrastait avec sa jupe noire, soulignant sa taille fine et sa démarche assurée. Elle portait un sac à dos, mais ce qui m'a vraiment frappée, c'était la robe d'avocat qu'elle tenait sous son bras, comme un symbole de sa détermination et de sa réussite. Ses cheveux blonds, brillants sous le soleil, flottaient légèrement derrière elle, et ses yeux bleus, bien que cachés derrière des lunettes de soleil, semblaient scintiller d'une énergie vive.
Je ne pouvais pas m'empêcher de la suivre, comme si une force invisible m'attirait vers elle. Chaque pas qu'elle faisait me rapprochait un peu plus de cette inconnue qui avait instantanément captivé mon attention. Je me suis glissée dans la foule, essayant de rester discrète, mais mon cœur battait la chamade.
Elle se dirigeait vers le tribunal, vers les hommes en costume qui l'attendaient, et je me suis demandé quel genre de femme elle était. Avait-elle conscience de l'effet qu'elle produisait sur les autres ? Je me suis surprise à imaginer des scénarios, à fantasmer sur ce qu'il se passerait si je l'abordais, si je lui parlais.
Alors qu'elle disparaissait dans l'entrée du bâtiment, je me suis arrêtée, le souffle court, réalisant que je venais de vivre un moment qui marquerait le début d'une obsession. Je savais que je devais la revoir, que je voulais en savoir plus sur elle. Cette rencontre fugace avait éveillé en moi un désir que je n'avais pas ressenti depuis longtemps.
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Quelques jours plus tard, le cœur battant, je me suis décidée à l'aborder. J'avais repéré Elsa à nouveau, assise sur un banc, plongée dans son téléphone. C'était l'occasion parfaite. Je m'approche d'elle, feignant de regarder ma montre, puis je lui demande l'heure. Elle lève les yeux, et nos regards se croisent. Un frisson d'excitation parcourt mon corps.
« Excusez-moi, est-ce que vous êtes avocate ? » lui demandai-je, ma voix légèrement tremblante.
« Oui, c'est bien ça, » répond-elle avec un sourire, ses yeux brillants d'intérêt. « Et vous ? »
Je prends une profonde inspiration, me présentant comme RRH pour une entreprise située à La Défense. Je lui explique que nous cherchons une avocate pour une affaire sensible, un projet qui pourrait l'intéresser. Je vois son regard s'illuminer, et je me sens de plus en plus à l'aise.
« Ça pourrait être une belle opportunité, » dis-je en essayant de garder un ton professionnel, même si mon cœur s'emballe à chaque mot prononcé. « Pourriez-vous me donner votre carte ? Je vous rappellerai pour en discuter plus en détail. »
Elle hésite un instant, puis sort sa carte de visite de son sac à dos. En me la tendant, nos doigts se frôlent, et je sens une étincelle passer entre nous. Je la prends avec soin, nos regards se maintenant un instant trop long pour être innocent.
« J'ai hâte d'en discuter avec vous, » dis-je, un sourire complice sur les lèvres.
« Moi aussi, » répond-elle, son sourire s'élargissant, trahissant une curiosité qui va au-delà du simple professionnel.
Nous échangeons quelques mots supplémentaires, et je sens que la connexion entre nous se renforce. Alors que je m'éloigne, je ne peux m'empêcher de penser à la prochaine fois où je pourrai la revoir, à la manière dont cette rencontre pourrait évoluer. Mon esprit est en ébullition, et je sais que je vais tout faire pour qu'elle ne soit pas la dernière.
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Le jour J, je suis nerveuse, mais je fais de mon mieux pour rester professionnelle. À l'heure convenue, elle entre dans mon bureau, et je suis immédiatement frappée par sa présence. Elle porte une magnifique robe noire qui épouse parfaitement ses courbes, des escarpins qui accentuent la finesse de ses jambes, et des bas noirs qui ajoutent une touche de sophistication. Son allure est à la fois élégante et captivante.
« Bonjour, Elsa, » dis-je en lui souriant, l'invitant à s'asseoir en face de moi. Elle s'installe, et je ne peux m'empêcher de remarquer la façon dont elle ajuste sa robe, un geste à la fois délicat et révélateur de sa nervosité.
« Souhaitez-vous un café ? » lui demande-je, mais elle secoue la tête avec un sourire. « Non, merci, je préfère rester alerte. »
Je commence à lui parler de l'affaire pour laquelle je l'ai invitée. Au fur et à mesure que je développe les détails, je ne peux m'empêcher de la regarder dans les yeux. Ils sont d'un bleu profond, et je me perds un instant dans leur éclat. Ses sourcils se froncent légèrement lorsqu'elle réfléchit, et sa bouche, bien dessinée, s'illumine d'un sourire timide lorsque je lui pose des questions.
À travers notre conversation, je réalise que j'ai affaire à une femme non seulement belle, mais aussi incroyablement intelligente et professionnelle. Elle répond avec assurance, mais je perçois aussi une petite nervosité dans sa voix, une timidité qui la rend encore plus fascinante. Chaque mot qu'elle prononce me captive davantage, et je sens une connexion qui va au-delà du simple échange professionnel.
Alors que nous discutons, je me rends compte que cette rencontre est bien plus qu'une simple réunion d'affaires. C'est un moment où nos vies se croisent, et je ne peux m'empêcher de me demander ce que l'avenir nous réserve.
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Trois mois après notre première rencontre, le jour du procès est enfin arrivé. Je me suis déplacée pour assister à la plaidoirie d'Elsa, et je suis impressionnée par sa passion et son engagement. Elle se tient là, confiante, défendant l'affaire avec une verve qui captive l'audience. Chaque mot qu'elle prononce résonne avec une force incroyable, et je ne peux m'empêcher de ressentir une fierté immense pour elle.
À la fin de la plaidoirie, je m'approche d'elle, et en lui serrant la main, je lui exprime mes félicitations. « C'était exceptionnel, Elsa. Vous avez vraiment brillé. » Elle sourit, ses yeux pétillants de satisfaction. C'est à ce moment-là que je lui propose de dîner ensemble dans une semaine. Elle hésite un instant avant de me répondre qu'elle est un peu prise, car elle doit sortir avec son mari chez des amis ce soir-là.
Je ne me décourage pas et lui propose une seconde date. À ma grande joie, elle accepte, et je sens une étincelle d'excitation à l'idée de la revoir. Entre-temps, nous avons eu l'occasion de nous croiser deux fois lors de nos pauses déjeuner. Ces moments sont précieux, car ils me permettent d'apprendre à la connaître davantage.
Au fil de nos discussions, elle me parle de son mariage. Elle semble heureuse, et je peux voir à quel point elle tient à son mari, qui est également avocat. Ils se sont rencontrés à l'âge de 16 ans, et elle me confie qu'il est son premier et son seul homme. Pourtant, elle admet que l'intensité de leur travail les empêche de vivre pleinement leur vie de couple. Il y a une certaine mélancolie dans sa voix, une prise de conscience que malgré l'amour qu'ils partagent, il y a des aspects de leur relation qui manquent de profondeur.
Un jour, alors que nous discutons, elle me demande si je suis mariée. Je prends une profonde inspiration avant de lui répondre. « Non, je préfère les femmes, » dis-je avec un sourire. Sa réaction est immédiate, un mélange de surprise et d'intérêt. Je vois dans ses yeux une curiosité qui me fait penser qu'elle n'est pas insensible à cette révélation.
Cette conversation marque un tournant dans notre relation. Je sens que nous avons franchi une étape, que notre connexion devient plus profonde. Je suis impatiente de découvrir où cela nous mènera, tout en étant consciente des complexités qui entourent nos vies respectives.
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la semaine passe et je me retrouve devant le restaurant où j'ai invitée Elsa. Elle arrive à l'heure, très bien habillée, dans une magnifique robe bleue. Je lui sers la main et je lui demande d e me suivre jusqu'à la table.
Assise à la table, l'ambiance est à la fois détendue et chargée d'une tension palpable. Les rires et les conversations des autres clients s'estompent alors que je me concentre sur Elsa, ses yeux bleus pétillants d'intelligence et de curiosité. Nous parlons de nos carrières respectives, de la pression du travail, et je me sens de plus en plus à l'aise avec elle.
Tout en discutant, je me laisse aller à un petit jeu sous la table, mes pieds glissant doucement dans mes escarpins. Je ne peux m'empêcher de jouer avec mes chaussures, un geste nerveux qui me permet de canaliser l'excitation qui monte en moi. Soudain, sans vraiment y penser, je frôle sa jambe avec la pointe de mon pied. Un contact léger, presque imperceptible, mais qui semble suspendre le temps.
Je me retire immédiatement, réalisant ce que je viens de faire. Mon cœur s'emballe, et je jette un coup d'œil furtif vers elle. Elsa, visiblement troublée, détourne légèrement le regard, ses joues s'empourprant d'une teinte délicate. Un silence s'installe entre nous, chargé de non-dits et de possibilités.
« Désolée, je… » je commence, ma voix un peu plus basse, mais elle lève les yeux vers moi, un mélange de surprise et d'intrigue dans son regard.
« Ce n'est rien, » répond-elle, un sourire timide se dessinant sur ses lèvres. « C'est juste… inattendu. »
Je sens une chaleur envahir ma poitrine, et je me demande si elle ressent la même chose que moi. La conversation reprend, mais l'atmosphère a changé. Chaque mot, chaque geste semble chargé de sens, et je ne peux m'empêcher de me demander jusqu'où cette connexion pourrait nous mener.
Alors que nous continuons à parler, je me surprends à vouloir briser cette barrière invisible qui nous sépare, à explorer ce que ce moment pourrait signifier pour nous deux.
6 月 前
