Dans la chaleur du hammam

Une amie m'a offert ce très beau texte, chaud ! Je vous le fais partager. Merci, C.

DANS LA CHALEUR DU HAMMAM


Mon ami et moi avions pris nos quartiers pour un week-end en amoureux dans un superbe hôtel 5* alpin. A 1700 m d'altitude le climat était des plus réfrigérant, bien qu'étant à la mi-août. Mais, l'accueil chaleureux qui nous fut réservé à notre arrivée, nous réconforta tout de suite. A peine la porte passée, une coupe de champagne nous fut proposée.

Une charmante hôtesse vêtue du costume traditionnel de la vallée, nous fit visiter l'hôtel. En premier le Spa où nous avions rendez-vous pour des soins, puis le restaurant rustique avec de grandes fenêtres ouvrant sur la montagne déjà enneigée, et finalement notre chambre, nichée sous du toit. La salle de bains était un peu étroite mais le lit…grand! C'était le principal!

Le bagagiste apporta nos sacs. Après le rangement, vêtus de nos peignoirs, on prit le lift pour le Spa, aménagé dans un style très particulier. L'immense piscine à débordement, agréablement tempérée, semblait taillée dans le rocher. Un jacuzzi surplombant le bassin, une grotte de sel, un sauna biologique, un espace de méditation et des salles de soins complétaient l'équipement.

Un pupitre d'écolier servait de bureau à la réceptionniste. De veilles caisses en bois estampillées ayant sans doute servi à acheminer des denrées coloniales, étaient recyclées en fauteuils. Deux canapés Louis XVI recouverts de tissus rouges offraient le repos. Un coin boissons, agrémenté d'un samovar pour le thé, d'orangeade "maison" et de quelques gâteaux diététiques, tentait les visiteurs.

Des articles de papeterie, des sachets d'herbes alpestres ainsi que les produits de beauté du Spa, destinés à la vente, étaient disposés dans des alvéoles également taillées dans le mur de la maison. Sur la table basse en arole, un des magazines proposait à ses lecteurs une ballade en Europe et en Orient, à la découverte des rituels ancestraux du bain. Délicieux présage, car plus tard nous allions recevoir en duo, un soin au nom évocateur de "Bain Ghassoul".(Rassoul)

Deux thé****utes vinrent nous chercher. Elles nous conduisirent dans un espace tout à fait intime, faiblement éclairé par des bougies. A l'entrée, deux compartiments de douches, séparés. Une fois nos corps humidifiés, elles nous enduirent de savon noir Beldi à l'huile d'olives et nous frottèrent pour activer la circulation sanguine. Puis après une nouvelle douche, elles nous couchèrent sur deux lits de massages côte à côte, pour un gommage aux graines de sésames moulues. Nous échangions des regards et des sourires complices, complètement détendus et ravis d'une telle découverte inattendue! Une fois notre épiderme débarrassé des cellules mortes et le Bedi parti, elles nous appliquèrent avec les mains, des onguents tièdes de différentes couleurs et consistances.

Le Ghassoul, argile noire saponifère comme masque sur le visage et les cheveux, le kaolin blanc aux vertus reminéralisantes sur le dos et le torse, le henné ocre antiseptique et cicatrisant sur les jambes et pour terminer, une pâte d'herbes vertes aromatiques sur les bras. Nous ressemblions à des guerriers masaï parés pour le combat!

Puis, poussant une porte en verre opaque, elles nous installèrent dans une petite pièce hexagonale que nous n'avions pas remarqué: le hammam privé! Émerveillés, on se senti tout de suite transportés aux pays des 1001 nuits. Elles prirent congé. On s'assit confortablement face à face dans de grands sièges en plâtre, chauffés et moulés aux formes de notre anatomie. Une nuée d'étoiles, jetées de façon aléatoire sous la coupole "bleu de chine", au dessus de nos têtes, éclairaient faiblement le hammam. Cette pénombre favorisait encore plus l'intimité. Les murs, recouverts de céramiques d'Ispahan aux arabesques multicolores, émeraude, rubis, turquoise, encadrées d'une une large bordure dorée, ressemblaient à des œuvres de Gaudi ou à celles de Reza Abbassi. D'une sorte de fontaine appuyée contre un mur, surmontée d'un dôme byzantin dentelé, s'échappait de la vapeur d'eau parfumée, aux senteurs envoûtantes. L'air embaumant fut très vite saturé de minuscules gouttelettes. Rapidement la sudation commença. On parlait à mis voix. Les notes du sitar de Ravi Shankar nous berçaient.

Dans cette demi obscurité, inévitablement, mes yeux se posèrent sur le sexe de mon amant. Les mains de ma thé****ute avaient déjà éveillé mes sens et je sentais monter en moi un désir intense, exacerbé encore par la douce humidité enveloppante. Il remarqua mon regard insistant et le pris pour une invitation…. Il se leva de son siège et s'agenouilla à mes pieds, sans mot dire.


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Il les toucha doucement, puis remonta le long de mes jambes jusqu'à mes cuisses par des mouvements fluides facilités par les boues fondant sur nos corps. Il se releva un peu et me caressa le ventre, puis remonta à mes seins. Titilla mes mamelons déjà durcis, puis redescendit vers mon pubis. Afin de mieux atteindre mon sexe, il écarta doucement mes cuisses et plongea ses doigts experts dans ma chatte offerte. A cet endroit intact, il appliqua ses lèvres et sa langue commença à laper mon clitoris turgescent. Je ne retins pas longtemps mon envie impérieuse de jouir. Un éclair de chaleur traversa mon cops et m'anéanti. Puis il m'aida à sortir du fauteuil, se remit dans le sien et fit glisser mes jambes de part et d'autre de ses reins. D'un mouvement de bassin, je me retrouvais le chevauchant. Très excité par l'orgasme qu'il venait de me prodiguer, il ne tarda pas à répandre son sperme en moi. Nos deux corps enlacés ressemblaient à une statue d'argile fraîchement façonnée par l'artiste.

Soudain, une fine pluie tiède tombant du ciel, nous fit reprendre nos esprits! Avec peine, nos corps se séparèrent. On regagna l'autre pièce pour se doucher véritablement. Les lits de massages étaient trop invitants pour leur résister. Je lui dis de s'étendre sur le ventre et je commençai à le masser avec l'huile de sésame chaude. Il ne se fit pas prier!

Tout d'abord la plante des pieds, en utilisant les nies de mes mains, puis les chevilles, les mollets, chaque membre l'un après l'autre avec des mouvements symétriques, puis ses fesses, qu'il avait belles et musclées. Je les pétris tour à tour, puis ensemble, en faisant exprès de les écarter doucement. Je sentis sont inconfort soudain, en raison sans doute d'une érection intempestive! Je fis comme si de rien n'était. Il respirait plus rapidement. Je continuais par le dos, avec de grands allés et retours, de la nuque aux hanches. Puis je m'attaquais aux épaules, sans oublier la nuque et la tête. Je lui demandais de se retourner et je vis en effet, l'effet produit par mes manœuvres. Ensuite, je m'occupais de ses bras et de ses mains, sans oublier son ventre mais en évitant son sexe, vraiment très en forme! Lorsque je massais le hauts de ses cuisses, en enfilant délicatement mes majeurs entre l'aine et les bourses, il me pris fermement une main et la posa sur son sexe…je la retirais aussitôt…je voulais le faire souffrir encore un peu. L'attente est si agréable! La vision de son corps offert, à ma merci, abandonné mais maître de lui, était si existante, que quelques secondes plus tard, je cédais à la tentation de toucher sa queue…je lui prodiguais quelques caresses de bas en haut, en la maintenant à sa base entre le pouce et l'index. Il me remercia de tant d'attention et me dit qu'il ne supporterait pas un tel traitement très longtemps, tout émoustillé qu'il était. Je lui interdit de bouger et de s'agiter, et penchant ma tête, je passai mes lèvres jointes sur la hampe puis, fit des cercles autour de son gland avec ma langue avant de pratiquement l'engloutir…La chaleur de ma bouche, la douceur de mes lèvres et ma langue si agile, ne tarda pas le faire craquer. Mais je ralenti la cadence et m'éloignais. Je lui souris et pris sa main droite, la lui posa sur le sexe. Mon plaisir était de le voir se caresser en me regardant le regarder! Escaladant la table, je m'assis sur ses jambes, les miennes très écartées, pour encore mieux profiter du spectacle. De cette façon, toujours couché mais la tête surélevée, il pouvait aussi profiter de me voir me caresser. Après un court instant, on jouit ensemble, tellement existés par tant d'intensité! Son sperme se répandit sur son ventre et je me penchai pour le lécher. Son sexe, toujours dressé, m'invita à m'y empaler. Les mouvements de mes hanches s'accélérèrent et rapidement j'eu un autre orgasme. Dans un soupir de contentement je m'affalai sur lui et l'embrassai fougueusement. Puis après quelques instants, une fois redescendu du paradis en même temps que de la table, on prit ensemble une douche tempérée, en frottant nos épidermes l'un contre l'autre, avant de regagner nos pénates. On sombra rapidement dans un doux sommeil réparateur, peuplé de rêveries.


Mauve
发布者 LOULOU2016
4 年 前
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LOULOU2016 出版商 2 月 前
nudemum : continue et éclate !
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nudemum 2 月 前
plus je lis,plus je bande
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